24 Juin 2005

Des technologies adaptées à la durée de vol

Les ballons stratosphériques sont dans la plupart des cas utilisés par la communauté scientifique pour étudier l’atmosphère, sa chimie et sa dynamique. Ils peuvent aussi avoir un intérêt en astronomie, en biologie ou encore avoir une finalité technologique. Pour mener des expérimentations scientifiques à bord d’un ballon, les besoins exprimés par les laboratoires de recherche sont variés. Le matériel scientifique à embarquer peut peser de quelques centaines de grammes à plusieurs tonnes. L’altitude nécessaire à l’expérience peut se limiter à quelques centaines de m ou au contraire avoisiner les 40 km.
Graphique illustrant les différentes couches de l’atmosphère, en fonction de l’altitude et de la pression. Conception : Jean-Pierre Penot (CNES), illustration : Bernard Nicolas
Graphique illustrant les différentes couches de l’atmosphère, en fonction de l’altitude et de la pression. Conception : Jean-Pierre Penot (CNES), illustration : Bernard Nicolas



Autre critère essentiel : la durée de vol. Quelques heures peuvent parfois suffire, mais les vols de plusieurs mois sont également nécessaires à la communauté scientifique. Pour répondre à cette diversité de besoins, le CNES a conçu plusieurs types de ballons.

Les ballons stratosphériques ouverts (BSO) possèdent une ou plusieurs ouvertures sur la partie inférieure de l’enveloppe, leur permettant ainsi de communiquer avec l’extérieur. Leur durée de vol n’excède pas quelques jours.

Les montgolfières infrarouges sont dérivées des ballons stratosphériques ouverts. Leur portance est assurée par de l’air chauffé par le rayonnement solaire et infrarouge de la Terre, elles permettent des vols de longue durée.

Les ballons fermés pressurisés ne communiquent pas avec l’extérieur ; la stabilité de l’enveloppe autorise des vols de longue durée.


Tous ces ballons obéissent cependant à la même loi physique : une bulle de gaz livrée à elle-même dans l’atmosphère.

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